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L’ONG Alternatives dévoile aujourd’hui la première étude de faisabilité indépendante sur l’implantation d’une vaste infrastructure Internet à la grandeur de la République démocratique du Congo (RDC).

L’ONG Alternatives dévoile

aujourd’hui la première étude de faisabilité indépendante sur

l’implantation d’une vaste infrastructure Internet à la grandeur de la

République démocratique du Congo (RDC). Réalisée par des chercheurs

congolais avec le soutien du Centre de recherches pour le développement

international (CRDI), de l’entreprise Xit Télécom et de l’Association

pour le progrès des communications (APC), l’étude propose

notamment que l’implantation du réseau s’effectue en partenariat avec

la Société nationale d’électricité du Congo (SNEL). Le nouveau réseau

pourrait ainsi utiliser les infrastructures à très haute tension de la

SNEL et s’étendre en même temps que les infrastructures électriques, ce

qui permettrait des économies appréciables.

Contrairement à certaines évaluations antérieures, qui

supposaient des dépenses de l’ordre d’un milliard $, l’étude évalue

plutôt le projet à 231 millions $. Rappelons qu’en République

démocratique du Congo, l’établissement d’une véritable infrastructure

Internet ne constituerait pas un luxe, bien au contraire. Il

permettrait notamment d’améliorer les communications dans un pays

quatre fois plus grand que la France, dont plusieurs régions demeurent

très isolées. À lui seul, le réseau projeté couvrirait plus de 5 467

kilomètres, soit approximativement la distance qui sépare la capitale

du Congo, Kinshasa et de la ville du Caire, en Égypte. Il desservirait

chacune des 26 provinces de la RDC, en plus de Kinshasa.

Pour l’instant, l’état déplorable des communications en

RDC constitue un frein indéniable au développement et à la lutte contre

la pauvreté. Les échanges informatiques à haute vitesse passent par

satellite, ce qui coûte très cher. Le tarif est parfois 1000 fois plus

élevé qu’en Europe ! Les auteurs de l’étude, des chercheurs soulignent

la nécessité d’une infrastructure s’inscrivant dans un modèle d’accès

sur le mode ouvert (Open Access), pour maintenir le coût au plus bas et

favoriser l’accès au plus grand nombre. Le réseau projeté devrait aussi

pouvoir supporter plusieurs fournisseurs de services, ce qui

favoriserait la concurrence et diminuerait les coûts d’accès.

Les résultats de l’étude, qui avait été commandée

l’Office congolais des Postes et des Télécommunications (OCPT), seront

présentés au gouvernement de la République démocratique du Congo, au

secteur privé congolais et à différents acteurs de la société civile,

comme par exemple les médias, les ONG et les établissements

d’enseignement. Fondée en 1994, Alternatives est une ONG qui travaille

en faveur de la justice sociale, au Canada et à l’étranger. Présente en

République démocratique du Congo depuis plusieurs années,

l’organisation y a notamment soutenu des campagnes de prévention du

VIH/Sida et de sensibilisation aux droits de la personne.

Lisez les deux entrevues exclusives avec des spécialistes TIC de la RDC et du Canada ci-bas.

Pour plus d’informations, contactez :

Michel Lambert

Directeur des programmes

ALTERNATIVES

3720 du Parc, #300

Montréal, Canada, H2X 2J1

Téléphone : +1 514 982 6606, poste 2001

+243 8115 52654 (cel. RDC)

Fax : +1 514 982-6122

www.alternatives.ca

François Ménard

Chargé de projet

Xit Télécom

Téléphone : + 1 819 374 2556, poste 2268

fmenard@xittel.net

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