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AZUR Développement est le dernier venu à l’Association pour le progrès des communications (APC), un réseau de la société civile qui rassemble désormais plus de 50 membres. La Congolaise AZUR, qui dit "amorcer une phase décisive dans l’accomplissement de sa vision", rejoint Enda Tiers Monde du Sénégal, Alternatives du Québec et Protégé QV du Cameroun au sein d’une APC résolument de plus en plus tournée vers les technophiles sociaux francophones et francophiles. Entrevue-éclair avec Victorine Lydie Diaboungana, secrétaire exécutive d’AZUR.

APCNouvelles: AZUR Développement est devenu membre d’APC en août 2007.  Qu’est-ce qui vous a attiré à APC?

Cela a été une bonne nouvelle pour nous d’apprendre qu’APC nous accepte dans sa grande famille. Nous avons appris l’existence de l’Association pour le progrès des communications en 2005 lors des ateliers préparatoires au Sommet mondial sur la société de l’information. Nous avons pensé rejoindre APC pour explorer des opportunités de collaboration avec d’autres organisations dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Un proverbe congolais dit : « un seul doigt ne peut pas laver le visage », ainsi nous pensons que les membres d’APC ont beaucoup d’expériences dans les TIC et que cela peut nous aider à faire bouger les choses chez nous dans ce domaine.

APCNouvelles : Quels types de projets et activités faisiez-vous avant de vous joindre à APC?

Nous travaillons sur cinq programmes principaux : TIC, VIH/SIDA et assistance aux personnes vulnérables, droits des peuples autochtones, jeunes femmes et leadership et, l’éducation relative à l’environnement. Dans le cadre du premier programme, nous organisons des formations, soutenons le réseautage des télécentres au Congo et participons au plaidoyer sur la politiques de TIC.

Nous axons notre action davantage sur les jeunes femmes, les femmes autochtones et les personnes en zone rurale. AZUR Développement agit actuellement elle-même comme un réseau pour d’autres organisations. Nous appuyons les organisations de la société civile y inclus les professionnels des médias au Congo et dans quinze pays d’Afrique francophone dans l’utilisation des TIC pour réaliser leurs objectifs. Nous avons formé les membres de la société civile du Togo, de la RDC, du Mozambique, du Mali, pour n’en nommer que quelques uns.

APCNouvelles: Clairement, vous n‘êtes que dans vos premiers jours à APC et devez répondre aux nouvel environnement et demandes pressantes sur le terrain au Congo. Mais où voyez-vous des opportunités de collaboration et des potentiels de développement pour l’ensemble du réseau APC et de la société civile dans son ensemble?

Nous sommes prêts à nous insérer dans les activités actuelles du réseau APC. A ce stade, nous ne pouvons pas identifier des opportunités de collaboration, il nous faudra encore du temps.

Par ailleurs, le réseau APC peut également voir dans quelle mesure collaborer avec nous dans des projets en cours d’ici la fin de l’année. Ces activités incluent un atelier national des jeunes femmes sur la communication et le plaidoyer, un projet de production de contenu local  par les associations de base en zone rurale, un projet de lutte contre le paludisme avec une composante TIC qui concerne dix pays d’Afrique francophone, le renforcement des capacités des gestionnaires des télécentres du Congo et les activités au cours des seize jours d’activisme contre la violence à l’égard des femmes.

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