Skip to main content
Author

Je vais vous relater l’une des expériences tant personnelle que professionnelle que j’ai vécu cette année.

J’ai eu l’honneur d‘être parmi quelques participants retenus après le test en ligne pour faire partie de la 4e Édition de l’École Africaine de la Gouvernance Internet (en abrégé AfriSIG2016) du 11 au 18 Octobre 2016 ainsi que de la 5e Édition du Forum Africain de la Gouvernance Internet (en abrégé AfIGF), tous deux à Durban, en Afrique du Sud.Darcia KandzaDarcia Kandza

Ma participation à ces activités s’est faite grâce au fait que je travaille avec l’ONG Azur Développement et qui est en partenariat avec APC (Association pour le Progrès des Communication). Ce partenariat a fait de moi un membre de l’Académie de la Gouvernance Internet ainsi donc un point focal pour mon pays.

Le terme “Gouvernance Internet“ m‘étais inconnu jusqu’au début de cette année.

En fait en tant que consommatrice d’internet je n’ai jamais su qu’il y’avait des personnes de différents secteurs (Gouvernement, opérateurs économiques, fournisseurs d’accès, sociétés civiles, …) qui se réunissaient à certaines périodes de l’année afin de la situation de l’internet, de ce qu’il faut pour son amélioration et favoriser son accès pour toutes les couches sociales.

Devenue membre de l’Académie en Juillet 2016, j’ai été avec des formateurs pendant trois jours de travail ; ils nous ont permis d’avoir des notions diverses ainsi que de connaître les personnes impliquées dans le processus de la gouvernance de l’Internet, les différents aspects du processus et nous ont donné un aperçu de ce qui était notre tâche après cette rencontre.

Cependant c‘était un travail que nous avons fait à huit clos, et cela était beaucoup plus théorique. Je retiendrai de cette première partie une immense joie car j’avais appris de nouvelles notions, certains de mes doutes s‘étaient envolés.

Ma joie a encore été plus grande lorsque je me suis vue retenue pour prendre part à l’École Africaine de la Gouvernance de l’Internet car j’allais non seulement développer davantage mais connaissances mais aussi être dans un contexte beaucoup plus pratique que lors de l’atelier précédent.

Cette joie était néanmoins mélangée avec un peu de peur due à la barrière linguistique. Je suis bilingue (Français, Anglais) à ce jour mais lorsque nous sommes dans ce milieu nous avons besoin de notre langue d’origine. Heureusement que mes peurs se sont vites dissipées car j’ai rencontré des personnes formidables qui m’ont même fait oublié que j‘étais francophone.

L‘équipe ougandaise constituée de femmes charmantes, intelligentes et ouvertes sans oublier Paul le seul homme de l‘équipe. Quant à l‘équipe de l’Afrique du Sud on aurait dit que j‘étais la benjamine de leur famille, tellement ils étaient tous attentionnés envers moi. Entre compatriotes de l’Afrique francophone, nous avons même oublié que nous pouvions converser en notre “français”, tellement l’harmonie qui y régnait nous avait tous renvoyés vers l’anglais… tel est le cas de Carine du Cameroun qui ne voulait plus me parler en français (rire).

Ces belles rencontres au cours de cette École ont facilité mon apprentissage. Étant une militante des droits de l’Homme, membres de la société civile, je peux vous assurer que tout ce qui était technique était juste abstrait et théorique pour moi ; cependant j’ai retenue quelques notions importantes sur ce volet.

Lorsque nous avons abordé les Droits de l’Homme, j‘étais dans mon élément et je ne pouvais que remercier le ciel ainsi que toutes les personnes qui m’avaient permis d‘être là et qui avaient pris de leur temps pour venir partager avec nous leurs connaissances sur des sujets aussi importants.

Nous avons eu le privilège de recevoir des formateurs venant du Kenya, du Nigeria, Togo, de différentes villes de l’Afrique du Sud (Cape Town, Johannesburg) et même des USA, pour ne citer que ceux-ci…

Avec cette formation, ma mission de point focal s’est précisée et même celle de rapporteur pour mon organisation car avec les exercices pratiques que nous avons faits et précisément le PRATICUM, j’ai réalisé qu’elle est et sera la place de mon organisation dans le processus de Gouvernance de l’Internet tant au niveau National que Régional.

De ce fait j’aimerais demander aux jeunes de mon âge et des pays francophones à s’engager même en tant que volontaire comme je le suis dans des organismes favorisant le développement de l’Afrique et de s’y impliquer. Car nous sommes les leaders de demain et nous devons nous préparer dès aujourd’hui.

Blog rédigé par: Darcia Dieuveille Kandza, assistante de projet sur les Nouvelles Technologies au sein d’Azur Développement, secrétaire chargée de l’Éducation et de la Communication d’ILEC (Innovator Ladies English Club).

Region
APC-wide activities