Aller au contenu principal
15 April 2010 | Updated on 19 March 2019

« Au cours des deux dernières années, le nombre de blogues a doublé tous les cinq mois; l’usage des sites de réseautage social se multiplie d’année en année; en trois ans, le trafic poste à poste est devenu le plus important sur l’internet, » révèle une récente étude. Pendant que les décideurs politiques sont occupés à essayer de réagir à ces changements et de les anticiper, comment utilisent-ils ces nouveaux outils et façons d’interagir dans leur travail ?

Ce nouveau projet de COMUNICA, mis en oeuvre en partenariat avec APC et DIRSI, un réseau de chercheurs latino-américains spécialisés dans les TIC, se penche sur les moyens d’utiliser les technologies de réseautage social pour influencer le débat sur la politique de l’internet soutenu par la recherche dans trois pays sud-américains : l’Equateur, le Pérou et l’Uruguay. Le projet est aussi soutenu par de CRDI.

Le problème

Quand il s’agit de politique de TIC, même les meilleurs arguments étayés par une recherche solide ne sont pas toujours écoutés ou suivis d’actions. Les décideurs sont confrontés à des demandes conflictuelles, souvent appuyées par des faits contradictoires, d’où la difficulté des chercheurs indépendants à se faire entendre. La situation est encore compliquée par le manque de compréhension et d’intérêt pour ces questions parmi la population, le manque de volonté politique, l’inertie bureaucratique, et les arguments contraires dictés par des intérêts ayant leurs propres programmes.

L’opportunité

Nous vivons à une époque où l’utilisation des services interactifs de la toile et des sites de réseautage social connaît une croissance exponentielle dans le monde, et l’Amérique latine et les Caraïbes ne font pas exception. Des études récentes sur ces technologies du Web 2.0 mettent l’accent sur l’impact qu’elles ont eu sur la vie sociale des gens, sur l’action politique, tout comme sur des secteurs comme la publicité et les médias.

COMUNICA, APC et DIRSI vont maintenant étudier le rôle que ces outils peuvent jouer pour lier les chercheurs et les décideurs politiques – un domaine largement inexploré.

Le projet a débuté en avril 2010 et prendra fin en juin 2011.

Photo: Philip Bouchard via Flickr.

Project team